mardi 13 octobre 2009

YangShuo

Après tous ces vagabondages et afin de rencontrer quelques chinois, nous avons eu envie de nous poser un peu plus longtemps que d'habitude. En fouinant sur le site de couchsurfing, Fab avait trouvé une piste intéressante : une école d'anglais proposant d'animer des ateliers de conversations en anglais, à YangShuo dans le Guangxi (sud de la Chine). Justement, nous comptions nous y rendre ! Bien sûr lorsque nous racontons ça aux américains, australiens et britanniques que nous avons croisé, cela les fait un peu sourire. Mais bon, armé de notre plus bel accent français, nous décidons de tenter le coup !

L'arrivée à YangShuo s'est révélée assez sympathique, nous ne nous attendions pas à un site aussi beau. En effet, la ville est construite au centre des fameux pics karstiques qui caractérisent la région.

Ce sont des pics qui font une cinquantaine de mètres de haut, ce qui donne une perspective assez sympa à la ville.

Pour ne rien gâcher, deux rivières et des rizières complètent les environs. Seul bémol, la ville est devenu très touristique, et par conséquent, nous sommes bien content d'être logés dans les résidences étudiantes de l'école, hors de XiJie (rue de l'ouest). Car cette dernière regroupe de nombreuses guesthouses et de nombreux magasins et elle est bondée de touristes en permanence. Surtout qu'à la période où nous nous y trouvons, c'est les vacances nationales pour l'anniversaire de la RPC.

Mais parlons un peu de l'école.
Les étudiants ont entre 20 ans et 35 ans et sont hyper motivés et disciplinés. Pour exemple, une pancarte à l'entrée de l'école annonce : "- English only !" et TOUT le monde le respecte.
(Souvenez-vous lorsque vous essayiez de ne parler qu'anglais avec des francophones, c'était mission impossible non ?) A YangShuo, les étudiants se forcent pendant les cours, mais aussi entre, avant, après, à la cantine, en soirée, etc. Impressionnant !
A part ça, cela nous permet d'apprendre beaucoup plus de la vie en Chine, la façon de penser... Nous rencontrons d'autres part les autres volontaires et profs (non-chinois). L'ambiance est vraiment sympa !

Nos "english corners" furent super intéressants. Bien sûr, dès notre arrivée, on nous a recommandé d'éviter certains sujets "sensibles" : politique, Tibet, Taïwan, sexe... Mais malgré tout, cela laisse beaucoup d'autres sujets, et puis des fois, malencontreusement, les conversations dérivent un peu... (Mais chut, peut-être qu'on nous écoute)
Nous avons eu beaucoup d'échanges, ils étaient aussi curieux de la France que nous de la Chine. Les sujets sont vastes : famille (politique de l'enfant unique, mariage, divorce, plusieurs générations sous le même toit...), écoles, système social, environnement, "flower girls", entreprises publiques/privées, économie...
Petite remarque, la France est vraiment le pays du romantisme ! Un pays où il fait bon vivre et très beau dans l'esprit des chinois. Nous avons d'ailleurs eu droit à des questions rigolotes "- Est-ce que les hommes offrent tous les jours des fleurs aux femmes ?" "- Est-ce que vous dinez toujours aux chandelles ?"

Voici une autre expérience rigolote qui éclaire bien nos différences de culture : La soirée organisée par l'école pour les 60 ans de la RPC.
Après avoir loués des vélos, tout le monde se dirige vers un lieu le long de la rivière que les volontaires appellent "secret beach". Un trajet d'environ 20min nous amène sur une petite plage très sympa, entourée des pics kartsiques et bien éclairés par la lune.
Tout est bien organisé ! Dès notre arrivée, une petite sono est installée avec un micro, et les choses sont prises en main. "- Hello ladies and gentlmens, today we celebrate our party, we are going to make a bornfire ! So now, everybody helps to set the bornfire please !" Et tout le monde part chercher du bois et allume le feu. Encore plus rapide et efficace qu'un troupe de scout. Un fois le feu allumé, la voix reprend "- Everybody, now we are going to divide into 5 groups of 10 people please !"... ???... S'ensuit un petit moment de flottement, mais les groupes se forment. Pourquoi nous diviser ? Pour faire un jeu ?... Non ! Pour distribuer de la nourriture, une bouteille de jus d'orange, des bières et une sorte de gros pamplemousse par groupe.
Et tout s'est déroulé de la sorte.
Pendant cette soirée très organisée, tout le monde était à fond et très joyeux : Musique, danse, limbo, etc. Et puis des jeux ridicules du genre "action ou vérité". Une chinoise m'a dit qu'ils organisaient toujours des jeux pendant les soirées sinon les gens s'ennuyaient. On s'est quand même sentis un peu en dehors de tout ça. Par moment, on avait l'impression d'assister a une boom de collégiens. Drôle de décalage
Le plus rigolo est arrivé à 22H00 pile... "- Everybody ! The party is over now ! Please help to clean the beach and extinguish the bornfire, and then everybody leave !" Et c'est ainsi qu'après avoir ramassé nos déchets et éteint de feu, tout le monde a pris son vélo et est parti. Pour tous les étrangers (australiens, américains, irlandais, anglais, allemands, etc) cette scène nous a semblé surréaliste. Nous aurions fait trainé avant de ramasser quoique ce soit, pour éteindre le feu, et encore plus pour partir. Ce qui au final nous aurait fait finir la soirée à 2h00 du matin au moins. Mais il parait que c'est toujours comme ça en Chine. Pas d'adieux interminables et une fin un peu abrupte.
!

Une autre expérience intéressante.
Nous avons pu assister à la soirée organisée par la ville pour le même événement (et oui, les 60 ans de la RPC). Une scène et pleins de décorations dont des lanternes rouges étaient installées dans le parc de la ville. Plusieurs numéros ont été joués : du chant (musique "normal" à nos oreilles occidentales), une petite fille gymnaste que sa partenaire adulte faisait littéralement sauté en l'air (très impressionnant) et puis des sortes de mini opéras. En faite, cela faisait comme des mini scènettes avec une petite histoire que les personnages racontent en chantant. La musique chinoise, ajouté au chant chinois, aux paroles chinoises, aux costumes chinois et les histoires ultra-kich ont eu raison de nous, et nous avons fuit les festivités pour retrouver les autres volontaires autour d'une bière et d'un "battle rap" (ceux qui connaissent la musique chinoise comprendront).
Plus tard, un magnifique feux d'artifice a été tiré : Les chinois ont été à la hauteur de leur réputation à ce sujet. Le final a été particulièrement impressionnant avec des sortes de lanternes rouges en papier qui sont redescendues en se consumant...

Pour le reste des activités nous avons fait des balades en vélo le long des deux rivières pour contempler les rizières et les pics. Nous avons aussi fait du kayak et beaucoup marché sur le dos du dragon.
Là-bas, les collines sont entièrement transformées pour acceuillir en petites terrasses les rizières. C'est très beau ! Mais Pig'An, un des principaux villages, est complètement transformé en une sorte de village vacance. Les minorités locales, hautes en couleurs, s'exposent pour profiter de la manne. De fois, on a eu un peu l'impression d'être dans un cirque ou au milieu d'un zoo humain. Il semble que les chinois soient spécialisés dans la transformation de coins bucoliques en complexes touristiques, et ça plait aux touristes chinois. A nous, beaucoup moins. On préfère le côté "nature" et on espère réussir à dénicher quelques coins épargné en Chine.
Enfin rassurez-vous, en nous levant tôt pour admirer le lever de soleil, nous avons réussi à nous échapper de tout ça et on en a bien profité.

YangShuo

Finalement, nous avons passé 10 bons jours à YangShuo, et nous avons senti que nous aurions pu y rester plusieurs mois... Mais notre visa expirait, et les vacances nationales nous compliquant les choses, nous avons du partir.
Destination : Le Yunnan, pays des minorités ! La province s'étant des conforts du Tibet à l'ouest et aux forêts tropicales jusqu'à la frontière laotienne.

En route !

jeudi 8 octobre 2009

Pingyao et Xi'an

Après Beijing, notre voyage nous a amené à Pingyao puis Xi'an. Peut-être que certains d'entre vous ont déjà entendu parlé de Xi'an en raison de l'armée de soldats de terre cuite qui y a été retrouvée il y a quelques années...

Mais reprenons plutôt du début.
Nous avons donc passé quelques jours à Pingyao qui comporte une vieille ville fortifiée. Celle-ci est restée plus ou moins en état, c'est par conséquent assez sympa. Enfin quand je dit la vieille ville, il faut comprendre : les bâtiments de la vieille ville (datant de l'époque Ming) car pour le reste... Les chinois savent très bien rendre un lieu intéressant hyper touristique, et de faite, nous avons retrouvé les "-Hello have a look." "-Hello taxi !".

Nous avons bien apprécié les quelques jours dans les anciennes demeures des Ming qui sont construites selon un axe nord-sud et qui comportent plusieurs cours et autour de chacune, plusieurs pièces. A chacun la sienne en quelque sorte. Voilà pour les riches demeures. Pour les autres, les rares coup d'oeil jeté à l'intérieur nous ont laissé entrevoir des maisons beaucoup plus pauvres. De nouveau, beaucoup de gens dans les rues, jouant aux cartes le plus souvent, ou vendant des fruits, des petits pains, etc.

A Pingyao, nous avons eu la chance de tomber au moment du PIP, le festival international de la photo de Pingyao. C'était vraiment super ! Des photos modernes, aux photos patriotiques en passant par les photos de nature ou d'Afrique (dans l'expo : l'Afrique vue par des photographes chinois) On s'en est mis plein les yeux !
On a même particulièrement accroché sur des photographes en particulier, un chinois et un allemand (Franck Palmer, son nom nous rappel quelque chose, est-il connu ?). Ce dernier faisait une expo sur les ouvriers chinois qui participent aux grands chantiers des nouveaux buildings. Or qui dit chantier, attire l'attention de Fab... Et voilà Franck Palmer et Fab qui se mettent à papoter gentiment.
A un moment, un doute nous a saisi. Allions nous être les sujets de l'expo de l'année prochaine ?? En effet, de nombreux chinois n'ont cessé de nous prendre en photo, de manière un peu discrète ou carrément ouvertement, ou même, en nous demandant de poser avec eux sur la photo. Déjà à Beijing, nous avions eu le même phénomène.

Pingyao

Après ce petit intermède reposant, nous avons continué notre chemin vers Xi'an. Cette ville et ces environs sont très riche en termes d'histoire : Tombeaux, armée de terre cuite enterrée, pagodes, spectacles d'eau... De notre côté, nous avons préféré nous balader gentiment avec des américains et une hollandaise (rencontrés sur place), plutôt que de visiter le tout comme des forcenés.
Cela ne nous a pas empêché de faire un tour pour voir l'armée de soldats et cela valait le détour. Voir autant de soldats en taille réelle est vraiment impressionnant. Selon les archéologues, le premier empereur voulait continuer à régner après sa mort.

Xi'an
On n'a pas encore trié les photos, il y en a donc beaucoup

Après ça, hop, retour au train pour 27 heures. Cette fois, nous avons eu des couchettes molles car les couchettes dures étaient complètes (j'adore le nom des classes!). Et nous avons fait la connaissance de nos deux premiers chinois. Enfin ! Après deux semaines en Chine !
Pas si facile de rencontrer des chinois (à part le staff des auberges de jeunesse), et les gens contacts sur Couch Surfing n'étaient jamais disponibles. Bref, nos deux chinois du train avaient la trentaine et étaient commerciaux pour une boite de céramique (un truc du genre). Très curieux, ils nous ont posé pas mal de question, et nous aussi.
Bon ! Bien sûr, ils ne parlaient pas un mot d'anglais, mais en parlant avec les mains, on arrive souvent à se faire comprendre, et surtout, merci le guide de conversation en mandarin. Malgré tout, nous avons mis trois heures pour comprendre que "Lino" avec un losange dessiné voulaient dire "Renault". De plus, ils miment la conduite par des klaxons et non par le fait d'avoir un volant entre les mains (très révélateurs...).
Le plus rigolo, c'est leur attitude dans le train : En arrivant, ils sortent deux sacs plastiques remplis de morceaux de viande de canard (cou, œsophage ou quelque chose dans ce ton) et un sac plein de canettes de bière. Avant même de commencer à en prendre pour eux, ils nous offrent les deux et ne démordent pas tant qu'on n'a pas mangé et bu. D'ailleurs, ça se fait ensemble et on trinque à chaque fois qu'on boit: on trinque ("- gambe !"), on boit, on mange du canard, et re-belote. Dès que la bière est finie, ils nous offrent des cigarettes, et dès que les cigarettes sont finies, re-re-belote sur la bière et le canard !! Comme je suis une fille, j'ai pu assez facilement m'extraire de ce cycle infernal, mais Fabien non, il a durement survécu jusqu'au moment de dormir, le bide ballotant dans le wagon complètement enfumé.

Pour tout savoir sur nos prochaines aventures à Yangshuo, ne manquez pas notre prochain post.

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lundi 5 octobre 2009

Beijing

Nous avions écris ce message dès notre sortie de Pékin. Certains points sont un peu obsolètes comme les répétitions pour les 60 ans de la RPC... Désolé pour le retard.

Nous sommes entrés en Chine pendant la nuit. A notre réveil, un simple coup d'œil à l'extérieur du train nous confirme que nous avions bien quitté la Mongolie. Des champs, une nature verte, et surtout, une nature habitée, travaillée et parsemée d'usines. Notre œil s'était bien accommodé au "vide" des espaces sibériens et surtout mongols. Il va lui falloir faire le travail inverse!

Plus tard, nous arrivons à Pékin.
Premières impressions en vrac : une tonne de vélos (avec moteur électrique ou non), des mobs (électriques elles aussi) et des pousse-pousse (eux aussi équipés de moteurs... électriques). Pourvu que tous ces gens n'achètent jamais de voitures. Tous se fraient un passage plus ou moins forcé entre piétons et voitures, le tout sur de véritables autoroutes en pleine ville. (Et encore, Tina nous dit que ce n'est rien pas rapport à l'Asie du Sud-Est)

Nous découvrons ensuite quelques caractéristiques des chinois.
D'abord, le sport national : le crachat ! Après un raclement de gorge des plus ignobles (pire que PF quand il se brosse les dents), ils crachent tout simplement par terre. Homme ou femme, peu importe. Il parait que le gouvernement a lancé plusieurs campagnes anti-crachats, mais apparament sans succès.
A part ça, les chinois aiment la foule (remarqe tant mieux vu leur nombre) et le bruit. Ils parlent fort, voir même très fort. Mais cela semble logique étant donné l'accoustique ambiant : circulation, mégaphone des guides touristiques, gadgets electroniques parlant à tout va... Ca nous change de la Mongolie !

Nous découvrons petit à petit la ville, immense, très moderne, et surtout... très capitaliste ! Tout se vend, tout s'achète dans des magasins élcairés de néons flashis, n'importe quel jour, n'importe quel heure. Et toujours : "- Hello, Please come inside !" ou "-Please have a look !" ou encore "- Want to buy this or that ?". Les magasins et restaurants ne se contentent pas de pubs, ils ont toujours un rabateur insistants.

Le premier soir, nous dévrons le Night Market. Nous avançons les yeux écarquillés devant les serpents, les scorpions, les penis de mouton, les vers à soie ou autres pieuvres. Tout cela étant à manger bien sûr.


Quand soudainement... "- Camille ! Non c'est trop fort, Camille !" Audrey et Coin nous tombent dessus !
Nous savions que nous serions vaguement à la même période en Chine, mais de là à les rencontrer par hasard dans une ville de plus de 15 millions d'autochtones située dans un pays de 1,3 milliards d'habitants... Bref, nous finissons la soirée ensemble, les regardant manger des scorpions frits. Fab en a profité pour gouter : Goût de gateau apéro gras.
Beijing fut riche en rencontre, nous avons aussi diné avec Tina et son mari Andeol, qui nous ont fait découvrir leur restaurant japonais préféré. Rien à voir avec les restos jap en France, et franchement, ça vaut le coup. (Fry ! Arrête de saliver ! On te vois d'ici)

Grosso modo à Beijing, nous avons fait les touristes de chez les touristes. Au programme : Grande Muraille (ça y est, Fab est enfin un homme ** (voir la citation en fin de post)) Place Tiananmen, Cité Interdite, Marché des perles, temples bouddhistes et confuscéens, etc.
Avec toujours en bruit de fond : "- Hello, taxi ?" ou "- Hello, look what I sell !"...

De Beijing, nous avons surtout aimé les parcs. Très beau et très "chinois comme nous l'imaginons en France", c'est-à-dire apaisant et harmonieux.
Les gens y vont pour jouer aux cartes, aux dames (ou se qui s'en rapproche le plus) ou encore à un sport qui consiste à se lancer du pied une sorte de vollan de Badminton leste. Ils viennent aussi pour chanter, danser, jouer de la musique, faire du Taï chi... Plutôt sympa en fait !

Les hauts lieux historiques que sont la Place Tiananmen et la Cité Interdite nous ont plus touché par leur histoire que par les lieux en eux-même... Par contre, la Grande Muraille... Ah la Grande Muraille !


Nous vous disions que Pékin était très moderne et c'est vrai : Buildings immenses et stylés, centres commerciaux à profusion, banques, centres de conférences, touristes, routes à 2x4 voies flanquées de deux autres voies pour les vélos, taxis et tuk tuk en centre-ville, voitures, travailleurs en costard, jeunes "fashionnables", etc.
Mais dès que l'on sort de ces grandes rues dignes d'une grande capitale, nous tombons dans les hutongs (ruelles) historiques. Celles-ci nous donnent l'impression de débarquer dans un autre monde. Les maisonnettes sans étages en briques grises sont toutes serrées les unes contre les autres. Il parait que la plupart n'ont pas de toilettes, et nous le croyons volontier vu la quantité de toilettes publiques. Les gens vivent sur le pas de leur porte ou dans la rue, le vélo est décidement roi, le linge sèche à la vue de tous, et le niveau de vie ne semble pas très élevé... De ci, de là, on tombe sur une maison traditionnelle qui comporte encore une porte décorée avec deux dragons de pierre pour en garder l'entrée. Pour les touristes que nous sommes, c'est charmant, mais il parrait que le confort n'est pas là. D'autre part, une grande quantité de ces hutongs ont été et vont continuer à être détruits pour construire de grands immeubles et boulvards. On n'arrête pas le progès !

Après tout ça, voici une petit anecdote pour vous donner quelques frissons :
Vendredi 18 septembre, midi. La carte bleu reste bloqué dans le distributeur. ... La banque est exceptionnellement fermée cette après-midi en raison des grandes répétitions pour le 60° anniversaire de la République Populaire de Chine et ne ré-ouvre pas avant lundi matin. Seul problème : Notre train est prévu pour samedi soir, le lendemain. ... Déjà que nous avions galéré comme pas permis pour acheter les billets (comme dans les 12 travaux d'Astérix où on les envoi de guichets en guichets, exactement pareil).
Au final, tout va bien qui finit bien ! Nous avons pu annuler les billets, en racheter d'autres, et récupérer la carte lundi matin. ... Mais galère, galère.

Puisque nous abordons le sujet des répétitions pour le 60° anniversaire de la RPC, quelques précisions. Nous ne savons pas trop ce qui sera au menu (Grands défilés et discours certainement). Mais ils effectueront pas moins de cinq répétitions pour l'événement. A chaque fois, tout le quartier situé à l'intérieur du 2° préiphérique (Beijing en comporte 5) est bouclé. Ce qui signifie fermé à toutes les voitures ou piétons qui ni résident pas. Une ligne de métro et quelques arrêts de bus sont eux aussi fermés, sans oublier les commerces et les entreprises elles-aussi présente dans le quartier. On imagine difficilement ça à Paris.

Un dernier mot sur les JO.
Leur empreinte est encore bien visible. En bien : plusieurs lignes de métro construites, tous les panneaux "traduits" en alphabet latin, la ville semble propre et neuve... En moins bien : nous tombons un jour dans une rue complètement artificielle, d'une architecture imitant l'ancien et ne comportant que des magasins. Et certains quartier de hutongs pas terribles semblent avoir été entourés de hauts murs (assez jolie au deumeurant) pour les masquer du regard. (ou peut-être est-ce notre imagination et que nous interprétons mal ?

Nous partons finalement pour Pingyao après 8 jours à Beijing.

Cap sur le sud !


Beijing


*"- Qui n'a jamais gravi la Grande Muraille n'est pas un homme véritable !" Mao Zedong